Les grands-parents ont universellement le droit de nouer et de maintenir des relations avec leurs petits-enfants, et de la même manière, chaque enfant a le droit de voir ses grands-parents. Ce droit ne peut être limité que par l’intérêt de l’enfant, qui est toujours au cœur de la décision.

Le juge est responsable de vérifier que la demande des grands-parents est conforme à cet intérêt, que ce soit pour conserver un lien familial, profiter de moments de tendresse uniques ou aider l’enfant à comprendre son héritage familial. Les raisons de créer ou de maintenir un lien entre grands-parents et petits-enfants peuvent être multiples.

Si les parents refusent toute relation, il ne faut pas hésiter à revendiquer vos droits. Le droit de la famille existe pour garantir les droits de toutes les parties concernées.

Cependant, il est important de noter que ce droit doit être exercé avec discernement. La fréquence et la nature de ces visites ou hébergements doivent être adaptées à l’âge de l’enfant, à la distance entre les domiciles, aux emplois du temps de chacun, et surtout, elles ne doivent pas entraver les relations existantes avec le reste de la famille, que ce soit du côté maternel ou paternel.

En somme, bien que ce droit soit garanti, les grands-parents ne peuvent exiger une régularité extrême dans ces visites, comme chaque mercredi ou chaque week-end, ni s’attendre à un traitement identique aux grands-parents de l’autre branche familiale.
Le bien-être et l’intérêt de l’enfant doivent toujours primer.